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tresse est l’appendice cylindrique, ou légèrement
conique, qui se situe à l’extrême fin de la coiffe,
à l’arrière, et qui descend le long de la colonne
vertébrale.
Sa fonction principale a été de renfermer l’excédent
de tissu tombant à l’arrière de la tête, sur
les omoplates et le dos : au lieu de laisser pendre le tissu, on
a rapproché et regroupé ses extrémités dans
cet appendice.
A toutes les époques, la tresse est ornée de motifs réguliers
nommés « stries ».
Il existe trois
types de tresses : le type (1), le type (2) et le type (3).

La tresse de type (1) est celle
que l’on retrouve uniquement pendant l’Ancien Empire. Elle
a pour caractéristique principale d’être véritablement
collée aux contours arrondis du dos, ce qui lui donne un aspect
très reconnaissable.
Plus épaisse à la base, au niveau de la nuque, elle s’amincit
légèrement en descendant dans le dos. Cette tresse sera
toujours faiblement plus courte et plus mince que les deux autres types.

La tresse de type (2) a pour
principale particularité de n’appartenir qu’à
un seul pharaon : Sésostris Ier, et à un seul ensemble
de statues : celles de son complexe funéraire de Lisht. Cette
tresse, très reconnaissable, est droite avec une très légère
courbure dans sa partie centrale.
Le plus remarquable sur ce type de tresse est qu’au niveau de sa
base, au contact de la coiffe, un espace vide apparaît à
l’arrière de la nuque, à l’endroit où
tresse et cou ne sont pas en contact, contrairement aux autres types de
tresses.

Ce type de tresse est de loin
le plus représenté, car il est présent du début
de la XIIe dynastie jusqu’aux époques gréco-romaines.
Le type (3) se démarque des deux autres par une meilleure homogénéité
des contours qu’il offre à l’arrière du couvre-chef.
Sur ce type, la tresse suit de nouveau les contours du dos et le passage
entre la tresse et la coiffe n’est plus net, comme à l’Ancien
Empire, mais marqué par un angle très ouvert et fortement
adouci par un arrondi.
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