a coiffe est la partie la plus grande du némès, à l'inverse des surfaces temporales, et correspond à la partie supérieure du couvre-chef, ainsi qu' à la partie arrondie se plaçant à l' arrière de la tête, au-dessus des épaules.

A l' origine, elle a dû renfermer la lourde perruque à tresses que les souverains portaient, comme nous le montre la statue de Djoser découverte dans le serdab de son complexe funéraire, à Saqqarah.

De face, la coiffe se compose de trois parties :

- le bord supérieur (1),
- la base (2), qui correspond au bord supérieur du bandeau frontal,
- les bords latéraux (3), délimitant la coiffe des surfaces temporales.

De profil, la coiffe présente quatre formes générales différentes qu'elle adoptera selon les époques :

- la forme (1), très arrondie à l’arrière et rentrant nettement vers l’intérieur au-dessus des épaules, se retrouve uniquement à l’Ancien Empire,
- la forme (2), plate à l'arrière, appartient au règne de Sésostris Ier,
- la forme (3), très bombée, pendant le Moyen Empire,
- la forme (4), du Nouvel Empire jusqu’aux souverains grecs.

Après la forme adoptée de profil, le seul élément de la coiffe sujet à une réelle évolution sera le bord supérieur.

Celui-ci va présenter trois formes différentes :

- la forme (1), légèrement arrondie, se retrouve principalement à l’Ancien Empire, mais il est possible de le retrouver pendant la Basse Epoque,
- la forme (2), la plus courante, est présente dans la majorité des némès du Moyen Empire jusqu’aux époques gréco-romaines,
- la forme (3), aux extrémités très marquées, apparaît sporadiquement sous Amenemhat III pour le Moyen Empire, puis d’une manière plus marquée au Nouvel Empire, principalement sous les règnes d’Aménophis IV, de Séti Ier et de Ramsès II.

Par la suite, il sera possible de la retrouver, mais elle sera très souvent mise de côté au profit de la forme (2).